Koh Lipe, Bangkok

Le 14 février

Nous partons à 5 heures du matin; au programme, plusieurs bus, une frontière à passer et un bateau pour arriver sur la petite île de Koh Lipe.

Tout se déroule bien, nous n'attendons même pas plus de 10 minutes entre chaque connexion. On avait des doutes puisqu'on avait payé d'avance en Malaisie, mais ce fut parfait!

Le bateau qui nous emmène sur l'île est impressionnant : 5 moteurs de 225 chevaux chacun, pour un bateau qui ne fait pas plus de 15 mètres de long. Marion n'avait pas remarqué, le bateau part tout doucement, elle ne m'a pas cru quand je lui ai dit qu'on allait aller très vite...

On a quand même eu le temps d'apercevoir ce qu'on pense être des baleines.

Arrivés près de l'île, c'est un bateau "longue queue" (long tail boat) qui nous débarque parce qu'il y a trop peu de fond aux abords de la plage...

L'île a l'air plutôt sympathique :

Nous avons fait le choix d'aller sur le coté nord-ouest de l'île, à Porn Resort (bizarre comme choix de nom...). Nous avons de la chance, il ne reste qu'un seul chalet de disponible!

Après toutes ces heures de transport (après les bus puis le trajet en bateau rapide qui a quand même nécéssité 1h30), on a bien mérité un petit repas avec quelques crevettes et poissons!

Nous sommes situés tout près d'une plage s'appelant Sunset Beach. C'est parfait pour le coucher de soleil!

Le 15 février

Nous avons fait le choix d'une petite île, et notamment la partie de l'île la plus reculée, afin d'éviter le tourisme de masse. On a fait un bon choix, la plage est paradisiaque :

Nous faisons quand même le tour de l'île, pour en avoir un aperçu...

Les chiens ont l'air épuisés ici...

Le sable est parfait, la température de l'eau également, on va vraiment en profiter...

Nous découvrons l'après-midi une partie de l'île qui est restée naturelle :

De retour de la balade, nous trouvons la plus petite plage de l'île, nous sommes seuls sur la plage, on est plutôt détendu...

Le 16 février

Nous allons faire la deuxième plongée en bouteille de notre vie. On avait fait le premier baptême sur l'île Maurice en 2009, et ça nous avait vraiment plu!

Lors de la sortie en mer, cinq des six moniteurs présents sont français. Bon, on avait aussi un peu choisi ce club pour ça.

La sortie dure toute la journée; cela va nous permettre de faire du masque-tuba, et deux plongées entrecoupées d'un repas sur le bateau.

Le site où l'on plonge en masque-tuba nous permet de voir déjà beaucoup de poissons. Heureusement qu'il y a une corde à laquelle on peut s'accrocher, car il y a énormément de courant!

Pour les 2 plongées en bouteille, évidemment, pas de photo malheureusement!

Le soir, nous ne nous refusons rien non plus : 2 Mojitos pour arroser nos 2 plongées!

On s'est offert cette belle journée grâce à l'enveloppe de secours de Fanny, Arnaud, Anne, Rémy et Julie. Merci vraiment à vous!

Le 17 février

Pour le dernier matin sur l'île, je me lève tôt pour aller voir le lever de soleil sur la cote nord-est. C'est pas très bien indiqué, je suis muni d'une lampe minimaliste (elle se recharge en tournant une molette, ce qu'il faut faire toutes les 5 secondes pour voir quelque chose) et je suis surpris de voir des locaux dormir à même le sable; évidemment, ma présence fait aboyer les chiens, je manque de marcher sur une ou deux personnes, mais j'arrive enfin sur la plage à 5 heures 30, ce qui me laisse du temps pour m'amuser avec l'appareil photo et être prêt au moment du lever de soleil.

Je suis un peu déçu qu'il y ait autant de lampadaires sur l'île car le ciel est vraiment dégagé, on voit plein d'étoiles. En même temps, avec les lampadaires j'ai déjà eu du mal à trouver mon chemin, alors sans, qu'est-ce que ça aurait été?

Nous partons ensuite vers Hat Yai (la troisième ville du pays quand même). Un bateau, puis un minibus, et nous y voilà. Maintenant, nous voulons prendre un bus de nuit pour Bangkok, mais ne partir que vers 18 heures, histoire de ne pas être arrivés à Bangkok à 4 heures du matin! La première agence dans laquelle on nous dépose nous dit que tout est complet, qu'il n'y a plus de place pour Bangkok avant le lendemain. On hésite à aller se renseigner pour faire le trajet en train, car un certain nombre de personnes nous ont dit que le train c'était mieux. D'autres nous avaient dit l'inverse également. Finalement, nous trouvons ce que nous voulons dans une deuxième agence, à des prix tout à fait comparables à ceux du train sans couchette...

Le trajet en bus se déroule très bien, nous sommes même surpris que le billet inclue le repas du soir dans un restaurant sur la route. Tout le monde prend la même chose, mais c'est quand même mieux que des chips dans le bus...

Le 18 février

Nous arrivons donc à Bangkok à huit heures du matin. Nous sommes dans un terminal de bus ne figurant pas sur la carte. Pour se rendre en centre ville, on pensait prendre un bus, mais ce dernier n'a pas l'air de partir tout de suite, il n'y a personne dedans, alors, après une nuit de trajet, nous nous dirigeons vers les taxis. On nous propose de nous emmener en scooter avec les gros sacs : non merci. Le taxi enfin trouvé, il nous dépose dans Khao San Road à Bangkok. L'hôtel dans lequel nous pensions aller est complet. Les 6 autres que nous faisons le sont aussi! En s'éloignant un peu de cette rue très touristique, nous finissons par en trouver un très bien finalement.

Nous avons un programme pour la journée, mais un passant nous conseille d'aller voir le temple Wat Intrawihan; nous écoutons ses conseils...

Les Bouddhas sont très choyés ici :

L'après-midi, nous voulons aller faire un tour en bateau longue-queue sur les klongs (cannaux); le départ se fait dans le sud de la ville, impossible d'y aller à pieds. En bus ou métro, c'est pas simple. Le mieux est donc le taxi ou le tuc-tuc. On arrête 4 ou 5 taxi différents (des jaunes, des verts, des violets) : personne ne sait comment aller à l'endroit que je pointe sur la carte. Je leur montre également le nom du lieu écrit en thaïlandais (merci le guide du routard!), mais rien n'y fait. Même expérience avec les tuc-tuc. Finalement, un tuc-tuc nous y emmènera pour 200 Baths (plus de 5 €, une somme énorme pour ce genre de course!), aura un mal fou à trouver le lieu, fera demi-tour trois ou quatre fois!

Nous louons donc un bateau longue-queue, nous ne sommes que tous les deux dessus; la balade sur les klongs est très sympa, malgré la vitesse du bateau...

Il faut dire qu'avec les moteurs qu'ils ont sur leurs bateaux, ils sont un peu tentés d'aller vite!

Nous mangeons le soir dans Khao San Road; cela se confirme, cette rue est très très touristique. Les massages se font même dans la rue; nous les testerons plus tard dans le voyage, dans un endroit plus relaxant...

Le 19 février

Nous quitterons Bangkok demain matin, alors le planning de la journée est serré. Énormément de gens nous arrêtent dans la rue pour nous demander d'où on vient, nous dire que les temples sont fermés ce matin. Nous qui voulions y aller tôt pour éviter la foule et la chaleur! La quatrième personne nous disant cela et n'étant visiblement pas conducteur de tuc-tuc, nous suivons ses conseils, et prenons un tuc-tuc pour la matinée qui va nous faire faire le tour des temples ouverts...

Dans le deuxième temple, on voit le happy Bouddha :

Le troisième temple est très joli également :

Après cela, le tour en tuc-tuc s'est transformé en visite de boutiques de souvenirs, de vêtements, où l'on devait faire semblant d'acheter quelque chose pour que le tuc-tuc gagne des coupons d'essence. On s'est un peu laissé prendre au jeu, et le tuc-tuc nous a évidemment réclamé 5 fois la somme négociée au départ pour la course... On a refusé, il n'a pas insisté...

On a quand même été voir le grand Boudhha couché l'après-midi dans le temple Wat Pho :

Nous faisons un tour dans China Town le soir : ce sont des centaines de petits magasins, il y a beaucoup d'agitation...

Demain, nous prenons un bus pour Sukhotaï (vers le nord).

Ipoh, Cameron Highlands puis Taman Negara

Le 07 février

Ipoh est une ville ayant un nombre important de "shophouses" vétustes, de bâtiments coloniaux. Elle fut très prospère à l'époque des mines d'étain de la vallée de Kinta, mais aujourd'hui, elle est surtout connue comme la cité des bougainvilliers.

Un Malais rencontré dans la rue nous avait dit qu'il n'y avait pas grand chose à voir à Ipoh. Nous y passerons une demi-journée et partirons ensuite vers les Cameron Highlands voir les exploitations de thé, de fraises et faire des randonnées dans la fraîcheur des montagnes...

La ville, quoique vétuste, est quand même jolie :

Effectivement, comme l'indiquait le guide du routard, les shophouses sont légèrement délaissées :

Il a y toujours des temples...

Dans celui-là, il y a beaucoup des spirales d'encens (elles se consument toutes, on a vérifié, enfin, on ne les a pas toutes vérifiés, on est en vacances, mais quand même...) :

Pour la petite anecdote, j'ai enfin trouvé un magasin d'informatique qui a bien voulu me vendre de la mémoire vive pour mon PC portable; la mienne était défaillante, les photos se tronquaient dans le temps (ce qui n'est vraiment pas génial); à Kuala Lumpur, dans tous les magasins dans lesquels je demandais, ils voulaient tous me réinstaller Windows. J'avais beau leur parler de problèmes sous Linux également, de tests de RAM qui n'étaient pas bon, la réponse était toujours la même! Ça marche beaucoup mieux maintenant, même si il reste des touches du clavier un peu bloquées par des insectes australiens qui sont venus se loger sous ces dernières, avant de rendre l'âme. J'arrête là mon écart d'informaticien... ;-)

Le bus pour les Cameron Highlands passe devant l'hôtel à 14 heures; c'est parfait! Après 3 heures de voyage, nous voilà arrivés dans la fraîcheur des montagnes (ça fait du bien!).

Le 08 février

Il y a un certain nombre de randonnées (enchaînables) à faire autour de Tanah Rata, la ville principale des Cameron Highlands, dans laquelle on a élu domicile pour deux nuits.

L'objectif du jour est de faire une randonnée en boucle, atteindre le Gunung Beremban (1812 m), en empruntant les sentiers 8, 3 et 4.

Nous sommes seuls, les sentiers sont très sympas, un peu pentus, juste ce qu'il faut pour mériter son pique-nique au sommet!

Le sommet est un peu décevant, mais nous nous y arrêtons quand même pour le pique-nique, et une petite sieste (pour ma part)...

Nous n'avons croisé personne!

La suite de la randonnée est tout aussi sympathique :

Ah, nous croisons un Allemand seul, qui lui a vu 3 personnes : quand on lui dit qu'il est la première personne que l'on rencontre, il s'excuse en souriant...

Le soir, les touristes envahissent les restaurants de Tanah Rata. On se dit qu'ils font des tours organisés pour visiter les exploitations de thé et de fraises. C'est notre programme de demain matin.

Le 09 février

Nous ne sommes que quatre dans le minibus; nous commençons par la visite du temple Sam Poh, qui est très joli :

Nous allons ensuite voir le "Rose Garden", qui porte mal son nom, puisqu'il ne contient pas que des roses, loin de là :

Allez, une rose quand même :

Le jardin continue en hauteur, et nous offre une vue sur la montagne :

La vue est sympathique, mais il y a de nombreuses constructions nouvelles à base de béton, c'est dommage...

Nous allons ensuite voir une exploitation de fraises. Elle sont cultivées dans un mélange de terre tout prêt sous plastique. C'est pratique pour l'irrigation et la position de travail (on n'est pas plié en deux pour la récolte); coté écologique, on fait appel à du plastique, c'est pas forcément génial je pense...

Petit tour ensuite chez les apiculteurs, où l'on prend un peu de miel pour les petit-déjeuners à venir :

La région est très connue pour ses plantations de thé :

La vue depuis l'exploitation "BOH" est grandiose :

Dernière étape dans ce tour très complet, la ferme aux papillons.

Que voit-on sur cette photo?

Vous avez deviné? Je mettrai la réponse en commentaire...

Là, je crois que c'est clair :

Là aussi, non?

Et enfin, des papillons :

L'après-midi, nous faisons les randonnées 2 et 5, qui nous permettent de revenir de Brinchang à Tanah Rata :
Là non plus nous ne croisons personne, la végétation a même repris ses droits sur certains passages du sentier.

Le 10 février

Nous partons en minibus pour Kuala Tembeling. De là, nous prenons une petite barque qui nous emmène en 3 heures à Kuala Tahan, en plein cœur du Taman Negara, dans la jungle!

Il y a quelques restaurants flottants le long de la rivière de Tembeling; on ne va pas se priver, c'est très sympa; On se méfie quand même des moustiques en mettant nos tenues de routards (manches et jambes longues), pas très distinguées, mais efficaces...

Le 11 février

Il y a vraiment beaucoup de randonnées intéressantes à faire dans le Taman Negara. On peut faire des trekks organisés : pour atteindre le sommet Gunung Tahan, il faut compter 9 jours de randonnée relativement soutenue, à travers la jungle. Cette randonnée permet de sans doute voir des tigres, éléphants et des dizaines d'autres animaux vivant dans la jungle.

Évidemment, on n'a pas trop le temps, puisque on ne s'est donné que quinze jours en Malaisie péninsulaire. On ne fera qu'une seule journée ici, nous repartirons demain matin. Le choix de la randonnée est donc primordial : nous allons faire le fameux Canopy Walkway (un pont suspendu dans la jungle), et une randonnée aller/retour vers Kuala Trenggan.

Après quelques minutes de marche, nous croisons un gros scorpion (au premier plan, en bas) :

Après trois quart d'heures, nous voilà sur le Canopy Walkway :

On est déjà relativement haut :

mais c'est pas fini, ça monte encore :

Nous croisons des insectes pas très sympathique, car ils mangent le support sur lequel on marche : les termites!

Marion croit pouvoir échapper aux sangsues en grimpant sur un tronc d'arbre couché et en mettant du produit antimoustiques...

Les voici nos amies les sangsues, elle n'attendent que nous pour s'agripper à nos chaussures et passer à travers nos chaussettes!

Cette randonnée était sensée être plate d'après le lonely planet; on pense qu'ils n'ont fait que le début, car c'est vraiment fatiguant, et je crois qu'on n'a jamais été si mouillés pendant une randonnée (l'humidité ambiante y est pour quelque chose, il faut bien l'avouer)!

Voici une feuille très originale :

On rencontre un gros mille-pattes :

A l'arrivée, un tableau liste les animaux vus par les randonneurs les jours précédents. Certains ont noté avoir vu un tigre, d'autres des ours. On n'a vu que un scorpion, un mille-pattes et un écureuil...

Le 12 février

Nous cherchons aujourd'hui à aller à Georgetown, sur Pulau Penang, dans le nord-ouest du pays. Nous sommes à priori déjà au nord, et on devrait pouvoir prendre un bus relativement direct. Nous prenons le bus qui permet de partir de Kuala Tahan (7h30 du matin); deux heures après, il nous dépose à Jerantut, à 60 km de là : il roulait à 3 km/h en montée! De là, nous pensons trouver un bus pour Georgetown, mais non, tout le monde nous dit de redescendre à Kuala Lumpur! Puisque nous n'avons pas le choix, c'est que nous allons faire, nous retrouver dans la fameuse station Bukit Jalil qui nous a laissé de mauvais souvenirs (voir article précédent). Finalement, tout se passe bien, les bus s'enchaînent très bien, la seule surprise survient à l'arrivée, quand le bus qui devait nous ammener sur l'île, nous laisse sur la côte. Nous prendrons un ferry sans vraiment de complication.

Après cette longue journée de voyage, on a la surprise de voir que Georgetown est en fête (le nouvel an chinois), qu'il pleut, que les taxis ne veulent pas nous emmener dans la rue des hôtels où l'on souhaite s'installer. Et pour cause, le nouvel an chinois a transformé la moitié de la ville en zone piétonnière. Chargés de nos 2 sacs, nous ne faisons pas les difficiles et prenons le premier hôtel ayant des chambres disponibles...

Le 13 février

Nous faisons aujourd'hui le tour de Georgetown; la ville est beaucoup plus calme qu'hier soir...

Ici, les gens ont l'air très croyants, on pourrait même avoir peur qu'ils mettent le feu dans leurs temples, tellement il y a d'encens!

Demain matin, départ à 5 heures pour la Thaïlande, sur l'île de Koh Lipe... C'est la fin de nos aventures en Malaisie.